Dans les casinos de Batumi (Géorgie), les redevances des tables de jeu et des machines à sous ont plus que doublé, suscitant la colère des opérateurs. Les droits de licence de jeu en Géorgie sont gérés par le gouvernement central, mais les municipalités collectent et décident du montant des taxes auxquelles sont soumises les tables de jeu et les machines à sous 

Les redevances des tables de jeu doivent se situer dans une fourchette de prix (fixée par le gouvernement central) entre 20 000 GEL (6 100 £/6 900 €/7 400 $) et 40 000 GEL. Les redevances des machines à sous doivent se situer dans une fourchette de prix entre 2 000 à 4 000 GEL. Dans la capitale géorgienne, Tbilissi, la municipalité a fixé une redevance élevé, proche du seuil maximal. Batumi, en revanche, avait l’habitude de fixer ces frais à une somme proche du seuil minimal, dans le but d’attirer les investisseurs. Ainsi, Batumi était devenue l’une des principales destinations de jeu en Europe. Mais au début de l’année 2023, le a augmenté les taxes, qui se situent désormais au seuil maximum. Les opérateurs se sont plaints de ne pas avoir été consultés et d’avoir appris ce changement par l’intermédiaire des journaux.

Un opérateur a déclaré : si le gouvernement espère augmenter les recettes, le montant total collecté pourrait être inférieur aux attentes. Ce n’est pas en doublant les taxes qu’ils doubleront les recettes : cela risque de freiner les investissements et de ralentir la croissance du secteur.

 

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